Un osteopathe vous parle d'osteopathie
Maux de dos, douleurs vertébrales, articulations douloureuses

25 questions à propos de l'ostéopathie

Quand votre douleur ne peut être ignorée, quand votre esprit souffre dans un corps de symptômes ...
Philippe Sereni ostéopathe à Paris 75017
l- Qu'est-ce que l'ostéopathie?

2- Quel est le principe de fonctionnement de l'ostéopathie ?

3- Quels sont les problèmes que l'ostéopathie peut résoudre ?

4- Utilise t-on des médicaments ?

5- L'ostéopathie a-t-elle une action sur la douleur ?

6- Le traitement ostéopathique est-il dangereux?

7- Y a t-il obligatoirement des bruits articulaires dans un traitement ostéopathique ?

8- Que se passe t-il au niveau des articulations pour qu'elles deviennent douloureuses ? Un déplacement ?

9- Le rôle de l'ostéopathie est donc dans ce cas de faire disparaître spasmes musculaires et blocages articulaires ?

10- Devient-on souple si l'on est raide, grâce à l'ostéopathie ?

11- Ces progrès sont-ils rapides ?

12- Peut-on être soigné par l'ostéopathie si l'on ne pratique aucune activité physique ?

13- Quelles sont les limites et les contre indications à un traitement ostéopathique?

14- A partir de quel âge peut-on consulter un ostéopathe et jusqu'à quel âge?

15- L'ostéopathie est-elle une bonne thérapeutique pour lutter contre les mauvaises attitudes statiques et les déviations de courbure telles que les scolioses?

16- L'ostéopathie a-t-elle une action préventive?

17- L'ostéopathie a-t-elle une action sur le stress?

18- Par quel moyen mécanique l'ostéopathie peut-elle avoir une action sur les maux de tête?

19- Quelle est la formation des ostéopathes?

20- Les actes d'ostéopathie sont-ils remboursés par la sécurité sociale ?

21- Pourquoi l'ostéopathie est-elle si répandue auprès des sportifs de haut niveau ?

22- A quoi sert de consulter un ostéopathe si j'ai mal depuis longtemps et essayé beaucoup de traitements qui ont tous été sans grand effet?

23- Combien de consultations sont nécessaires pour obtenir des résultats ?

24- Quelle est la place de l'ostéopathie dans l'arsenal thérapeutique médical?

25-Quels sont les avantages de l'ostéopathie?

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l ) Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

L'ostéopathie est une thérapeutique manuelle qui trouve son origine au 19 èine siècle aux Etats- Unis, son fondateur le Dr STILL, a créé un collège d'enseignement aux USA. ses élèves en ont créés beaucoup d'autres jusqu'à nos jours. L'ostéopathie est une pratique exclusivement manuelle qui lève en particulier les blocages articulaires du corps pour lui permettre de mieux fonctionner.



2) Quel est le principe de fonctionnement de l'ostéopathie?

Le corps est une mécanique complexe qui subit des dérèglements avec le temps, avec la vie... traumatismes sportifs, accidents, habitudes posturales, gestes professionnels répétitifs, traumatisme obstétrical pour la mère ou l'enfant, stress etc... Peu à peu, certaines articulations perdent leur mobilité initiale , l'ostéopathie agît en restaurant la mobilité perdue.



3) Quels sont les problèmes que l'ostéopathie peut résoudre ?

Les meilleurs résultats sont obtenus sur les problèmes dits «fonctionnels » c'est à dire les douleurs dont on ne trouve pas la cause, mais qui gênent parfois depuis très longtemps la vie des patients. En relation directe avec l'appareil musculo-squelettique, citons, les douleurs vertébrales, costales, articulaires, les tendinites, les douleurs et traumatismes musculaires. Les maux de tête, céphalées, migraines et vertiges peuvent répondre positivement au traitement ostéopathique. Certains troubles digestifs ou gynécologiques doivent être mentionnés au praticien afin qu'il vérifie dans son bilan si rien ne vient gêner le fonctionnement viscéral ou organique.



4) Utilise t-on des médicaments ?

Aucun médicament n'est employé ; le traitement est fait de palpation et de techniques manuelles. Si le patient suit un traitement médical il doit en informer le praticien qui en prendra acte. L'ostéopathe n'utilise que ses mains et ses connaissances ainsi que les propres forces vitales de son patient.



5) L'ostéopathie a-t-elle une action sur la douleur ?

Oui car la douleur est très souvent la conséquence d'un mauvais fonctionnement. L'ostéopathie en améliorant le fonctionnement du corps fait diminuer de façon significative la douleur, bien souvent elle l'élimine. Presque tous les motifs de consultations en ostéopathie sont liés à la douleur. Chaque séance, doit signer un progrès : ou bien sur le plan de la douleur ou bien sur le plan de la mobilité. A chaque consultation l'amélioration est sensible pour la douleur comme pour la mobilité.



6) Le traitement ostéopathique est-il dangereux?

La santé est une chose importante et sérieuse, la mécanique humaine est complexe, il convient donc que le praticien soit exercé, tant dans son bilan articulaire que dans ses techniques de traitement. Des millions de patients suivent chaque année des traitements manuels dans le monde. On peut considérer que l'ostéopathie n'est pas dangereuse quand elle est entourée de certaines garanties durant l'examen et les soins. Elle doit être pratiquée par des praticiens formés rigoureusement. Il est important de connaître son praticien. Les techniques ostéopathiques sont sûres, en revanche elles ne doivent jamais être banalisées ou galvaudées.



7) Y-a t-il obligatoirement des bruits articulaires dans un traitement ostéopathique ?

Cela n'est absolument pas obligatoire. D'abord cela dépend du type de traitement ostéopathique proposé. Si ce traitement doit comporter des mobilisations musculo-articulaires des bruits peuvent se produire, qui ne signent aucunement une « remise en place ». Lorsqu'il existe, ce bruit est évocateur de deux solides qui s'affrontent, autrement dit deux os. En réalité, il n'en est rien , il s'agit de la mise sous pression d'une bulle gazeuse contenue dans l'articulation. Arrivée à un certain stade de pression ce gaz se dissout dans le liquide articulaire en créant ce bruit caractéristique, après 2-3 heures il est réapparu dans l'articulation sous forme gazeuse et non plus sous forme dissoute et le même phénomène est à nouveau possible et audible.



8) Que se passe-t-il au niveau des articulations pour qu'elles deviennent douloureuses ?un déplacement ?

II n'y a pas de déplacement articulaire. C'est un abus de langage, popularisé par l'idée que les vertèbres en particulier pourraient se déplacer et ainsi sortir de « leur place ». Fort heureusement les articulations ont des moyens d'union solides : ligaments, capsules, muscles. Les déplacements sont graves et s'appellent des LUXATIONS. Les luxations ne sont pas soignées par l'ostéopathie mais par du repos après réduction orthopédique, de la rééducation, et parfois la chirurgie. En revanche les dérèglements mécaniques articulaires et tissulaires qui sont justiciables d'un traitement ostéopathique sont à l'origine de douleurs, locales ou à distance.



9) Le rôle de l'ostéopathie est donc dans ce cas de faire disparaître spasmes et blocages ?

Après avoir écouté son patient, le praticien étudie le schéma postural et pratique un bilan palpatoire ostéopathique. Cela étant fait, il établi une programmation thérapeutique propre à chaque patient, c'est à dire qu'il fait un choix dans l'ordre et les techniques qu'il va utiliser. L'objectif est effectivement de rendre aux articulations leur amplitude optimale, ainsi que de relâcher les muscles contracturés qui sont le siège d'une hypertonie permanente. Les muscles déspasmés sont moins douloureux et permettent aux articulations une amplitude normale ce qui entraîne également une diminution de la douleur.



10) Devient-on souple si l'on est raide grâce à l'ostéopathie?

Non. chaque individu à son propre « naturel», le sujet raide par nature, ne sera jamais d'une grande souplesse, par contre il peut améliorer sa souplesse et ses possibilités physiques, par un suivi ostéopathique et certains exercices qui correspondent exactement à ses besoins.



11) Ces progrès sont-ils rapides ?

Pour la part revenant à l'ostéopathie ils sont quasi immédiats, le patient ressent une fluidité et une liberté dans le mouvement qu'il n'avait pas éprouvées depuis longtemps. Si des exercices personnels sont souhaitables, ce travail mettra un peu plus de temps à porter ses fruits, mais viendra renforcer l'action de l'ostéopathie.



12) Peut-on être soigné par l'ostéopathie si l'on ne pratique aucune activité physique ?

Absolument, c'est même dans ce cas l'ostéopathe qui va, dans une certaine mesure, faire pour le corps du patient l'entretien articulaire que pourrait lui apporter un exercice physique. Sur le plan musculaire rien ne peut remplacer le travail personnel, qu'il s'agisse de renforcer ou d'étirer des groupes musculaires. L'ostéopathe pourra guider son patient en lui indiquant quelques mouvements très adaptés à son cas. Ceci afin de réduire au maximum le travail à effectuer pour le meilleur résultat possible.



13) Quelles sont les limites et les contre indications à un traitement ostéopathique ?

Elles sont variées et nombreuses, mais de faibles fréquences. Le praticien à travers l'interrogatoire du patient, le dossier radiologique et son propre bilan doit écarter les techniques qui peuvent être contre indiquées, également si la pathologie rencontrée n'est pas de son ressort, il doit le faire savoir à son patient et lui conseiller soit de voir son médecin, soit le diriger vers un médecin spécialiste plus à même de traiter le problème rencontré.



14) A partir de quel âge peut-on consulter un ostéopathe et jusqu'à quel âge?

L'ostéopathie est une thérapeutique qui s'adresse aux nourrissons aussi bien qu'aux personnes àgées. Bien sur, les indications et les techniques diffèrent selon l'âge, il va de soi qu'un nourrisson d'une semaine ne présente pas les mêmes problèmes qu'un athlète de 25 ans et les moyens employés ne sont pas identiques. De la même manière une personne àgée doit être abordée avec précaution car certains phénomènes de déminéralisation du squelette ou de fragilisation des tissus est fréquente. Là aussi il faut que le praticien sache adapter sa méthode de soin à son patient.



15) L'ostéopathie est-elle une bonne thérapeutique pour lutter contre les mauvaises attitudes statiques et les déviations de courbure telles que les scolioses?

L'âge du patient compte beaucoup ; si le suivi ostéopathique commence jeune entre 5 et 10 ans, avec l'effet positif de la croissance on obtient de très bons résultats sur la statique elle même. A l'âge adulte, on peut améliorer la statique mais si une déviation de courbure est installée, l objectif ne sera pas de la faire disparaître mais de maintenir une mobilité au niveau de cette courbure. Chez l'adulte, la démarche ostéopathique consiste à améliorer le fonctionnement mécanique de telle manière que l'enraidissement soit moindre et que les possibilités de compensations soient préservées.



16) L'ostéopathie a-t-elle une action préventive?

On peut consulter son ostéopathe à titre préventif afin qu'il fasse disparaître les blocages articulaires et puisse ainsi se libérer un grand nombre de tensions musculaires. Ceci intervient alors comme une « mise au point » mécanique, qui rend plus harmonieux le fonctionnement neuro-musculaire et articulaire. En pratiquant un réglage de la mécanique corporelle avant que celle ci ne donne des signes de défaillance par le symptôme de la douleur, on a effectivement une action de prévention.



17) L'ostéopathie a-t-elle une action contre le stress ?

Après un traitement ostéopathique, le corps ayant davantage de liberté grâce à la restauration des amplitudes articulaires et davantage de relâchement par la diminution du tonus musculaire et nerveux , il est certain que pour beaucoup de patients l'ostéopathie, à travers la variété de ses techniques se présente comme une thérapeutique propre à faire chuter le stress physique et psychologique.



18) Par quels mécanismes l'ostéopathie peut-elle avoir une action sur les maux de tête ?

Les muscles cervicaux s'insèrent sur l'occiput, os de la base du crâne, quand la colonne cervicale est « bloquée » il y a une élévation très importante du tonus des muscles cervicaux, qui tirent sur leurs insertions crâniennes. A cela se combine une perturbation du flux sanguin qui circule dans les artères vertébrales et qui irriguent l'encéphale. En agissant sur la mobilité des articulations, sur le système vasculaire et sur le système neuro- musculaire en relation avec la zone céphalique en souffrance, l'ostéopathe restaure la mobilité des segments vertébraux et crâniens et favorise donc une meilleure irrigation sanguine de la base du crâne, voie d'entrée importante du flux sanguin vers le cerveau. Le relâchement des tensions musculaires, des blocages articulaires et l'amélioration du drainage vasculaire de la cavité crânienne sont très souvent à la base de résultats très positifs et durables.



19) Quelle est la formation des ostéopathes ?

  • La situation avant mars 2002.

    On peut « établir » que 95% des ostéopathes étaient des kinésithérapeutes Diplômés d’Etat, qui avaient ensuite fait des études d’ostéopathie. Ce supplément de travail et d’études, s’est souvent imposé à eux par l’évidence que la kinésithérapie était impropre à soigner beaucoup de leurs patients.
    C’est donc en professionnels qu’ils ont suivi durant six années des séminaires de formation totalisant ainsi 2000 heures de cours sur le seul terrain de l’ostéopathie (total = bac + 5). Il est également compréhensible que les «kinési», thérapeutes manuels, par leur pratique quotidienne du toucher du corps et leur expérience de terrain étaient naturellement enclins, dans le cadre d’une évolution professionnelle positive à se diriger vers l’ostéopathie, thérapeutique de toucher et de palpation extrêmement fine, et aux possibilités curatives et prophylactiques beaucoup plus importantes.

    A partir de là, ceux qui pratiquent vraiment l’ostéopathie ont fait un choix : ils ont cessé la kinésithérapie, et n’amalgament pas les deux professions, en se consacrant à 100% à l’exercice de l’ostéopathie.

  • Aujourd’hui, après la loi de mars 2002 reconnaissant l’ostéopathie et les décrets d’application de cette loi, parus en mars 2007, il est possible de considérer que l’origine des ostéopathes actuellement en exercice se divise, à peu près, en quatre catégories :

    La première catégorie : ceux qui, historiquement, ont passé en premier lieu un Diplôme d’Etat de Masso-Kinésithérapie car à leur époque, c'est-à-dire jusqu’en 2002, il n’y avait pas d’autre accès à l’ostéopathie, et qui ont choisi une pratique exclusive de cette thérapeutique, et n’exercent plus la kinésithérapie.
    Militants engagés pour la promotion d’une profession (qui, juridiquement, reste à créer), qu’ils ont voulu faire reconnaitre, luttant contre les obstacles que le corporatisme et l’obscurantisme médical dressaient devant eux.
    C’est par le sérieux de leur travail et la qualité de leurs résultats qu’ils ont pu être appréciés par le public et que s’est faite « de bouche à oreille », au fil des années la notoriété de l’ostéopathie.

    La seconde catégorie : celle des médecins pratiquant l’ostéopathie. En 1983 nous avons vu s’ouvrir à la faculté de médecine de Bobigny un enseignement post universitaire aboutissant à l’obtention d’un diplôme appelé DUMENAT (Diplôme Universitaire de Médecine Naturelle) qui enseignait aux médecins, à la fois, l’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie.
    Nous reconnaissons au doyen de la faculté, à cette époque Pierre Cornillot, d’avoir été plutôt un homme d’ouverture car en faisant enseigner l’ostéopathie aux médecins dans sa faculté il en reconnaissait implicitement la valeur.
    Bien sur comme très peu de médecins étaient à même d’en faire l’enseignement, ce sont des praticiens de la catégorie précédente qui furent pressentis pour enseigner aux médecins.
    Ce qui pouvait être craint arriva ; après quelques années à avoir dispensés leur savoir les non médecins furent éjectés, et au lieu d’assister au développement d’une compréhension et d’un combat commun pour la reconnaissance de l’ostéopathie on assista à un affrontement entre ceux qui étaient :
    • médecins, et donc à même de pratiquer en toute légalité, même si leur enseignement était insuffisant et leur pratique mixte contestable.
    • Ostéopathes, non médecins, ex-kinésithérapeutes, qui en prenant les risques encourus pour exercice illégal de la médecine (et d’autres encore…) revendiquaient une pratique « pure et douce ».
    Dans ce monde où les intérêts personnels dominent souvent l’intérêt général, on pu alors voir se développer…
    La troisième catégorie : les kinésithérapeutes qui ayant vu dans l’ostéopathie une opportunité marketing pratiquent les deux exercices de manière mélangée signant des feuilles de sécurité sociale pour des soins qui ne sont pas remboursés. Les actes d’ostéopathie n’étant pas considérés, selon les décrets de 2007, comme des actes médicaux ils ne donnent pas droit à remboursement.
    A ce stade il faut rappeler que l’ostéopathie et la kinésithérapie ne fonctionnent pas du tout sur les mêmes concepts et que ce sont bien deux disciplines différentes qui engendrent deux pratiques différentes et donc deux métiers différents. Certes ils peuvent, pour le profane, être confondus. Mais les professionnels que nous sommes doivent mettre en garde leurs patients : l’ostéopathie est une pratique exigeante qui demande un exercice exclusif et la qualité d’un traitement ostéopathique ne s’improvise pas de manière adjuvante entre des actes de kinésithérapie.
    C’est le crédo que nous avons toujours défendu et nous y croyons encore…

    Aucun malentendu ni aucune équivoque ne doit exister avec les kinésithérapeutes qui exercent pleinement leur métier auprès des très nombreux patients pour lesquels ils sont indispensables.

    La quatrième catégorie : est représentée par les professionnels qui après le baccalauréat ont directement intégré une école d’ostéopathie et dont la formation à temps plein dure cinq ans. Ces ostéopathes devraient progressivement, si leur formation est rigoureuse, éclipser, au fur et à mesure des années, les catégories précédentes.

    Ceci est un vœu pieu, mais il ne correspond pas avec la réalité car le législateur en rédigeant ses décrets n’a pas créé une profession « Ostéopathe » mais a distribué un titre à quatre catégories de professionnels… beaucoup a été fait mais il reste encore beaucoup à faire… continuons le combat…



    20) Les actes d'ostéopathie sont-ils remboursés par la sécurité sociale ?

    A l'heure actuelle l'administration publique, et donc la sécurité sociale, ne donne pas droit au remboursennent des actes d'ostéopathie. Les ostéopathes militent depuis longtemps afin que leur profession soit reconnue, en toutes concertations avec les pouvoirs publics... (Ministère de la santé et de l'action sociale,Ministère des universités. Académie de médecine, ...). Le non remboursement des actes d'ostéopathie est pénalisant pour les patients comme pour les praticiens. La vraie force de l'ostéopathie réside dans sa réelle efficacité et dans le sérieux de ceux qui la pratiquent.



    21) Pourquoi l'ostéopathie est-elle si répandue auprès des sportifs de haut niveau?

    Les athlètes de haut niveau ont besoin d'être à 100% de leurs possibilités pour être compétitifs. De plus, ils ont par leur entraînement et l'écoute de leur corps, une perception très affinée du fonctionnement de celui-ci. Ils détectent plus vite ce qui ne va pas et ne peuvent pas se permettre de rester HORS FORME; également, ils ont souvent recours à l'ostéopathie pour ne pas avoir à suivre de traitement médicamenteux.



    22) A quoi sert de consulter un ostéopathe si j'ai mal depuis longtemps et essayé beaucoup de traitements qui ont été sans grand effet ?

    La plupart de nos patients ont souffert longtemps avant de nous consulter. C'est après avoir tenté de nombreux traitements qu'ils viennent, parfois en désespoir de cause, dans un cabinet d'ostéopathie. L'ostéopathe va investiguer le corps du patient selon une approche tout à fait originale par rapport à ce qui à été fait jusque-là ; très souvent la clé du problème réside dans un dysfonctionnement sans gravité, et parfois même banal. Par ailleurs, il peut être intéressant de consulter afin d'éliminer des causes possibles de troubles. Si le traitement ostéopathique n'est pas positif, le praticien et le patient, en concertation, s'en rendent très vite compte.



    23) Combien de consultations sont nécessaires pour obtenir des résultats ?

    A la différence de la kinésithérapie; l'ostéopathie agît rapidement et le patient peut en juger « séance tenante ». II n 'est pas possible de dire combien de consultations sont nécessaires car tous les patients sont traités d'une manière individuelle, en fonction de leurs propres réactions. Cependant, il est raisonnable de présenter comme courante une moyenne de consultations variant de 1 à 3 pour un traitement ostéopathique ponctuel. Tout dépend du problème rencontré.



    24) Quelle est la place de l'ostéopathie dans l'arsenal thérapeutique médical ?

    Dans les pays où l'ostéopathie est reconnue (Etats Unis, Australie...) l'ostéopathe fait partie de « l'équipe médicale » au même titre que tout autre thérapeute. En effet l'ostéopathie traite les problèmes fonctionnels mais ne se substitue pas à la médecine allopathique. Une collaboration doit toujours s'instaurer pour le plus grand bien du patient.



    25) Quels sont les avantages de l'ostéopathie ?

    - C'est une méthode de traitement « naturelle », sans médication et qui se pratique dans le respect de l'anatomie et de la physiologie.

    - Le traitement est personnalisé pour chacun ( et n'est pas exactement reproductible sur chacun).

    - L'ostéopathie est une thérapeutique très performante; dans 80 % des cas par sa démarche originale et la technicité de ses praticiens, elle obtient des résultats rapides et cela sans traitement contraignant.

    - C'est également une approche thérapeutique qui vise à libérer l'individu et non à le contraindre : pouvoir continuer à faire du sport plutôt qu'arrêter, continuer à travailler.

    - Par sa grande efficience, l'ostéopathie fait gagner du temps aux patients et diminue le coût réel du traitement.





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    Philippe Sereni Ostéopathe - 98, Bd des Batignolles - 75017 Paris - tél : 01 40 08 06 52